La culture d’entreprise, qu’est-ce que c’est ?
La culture d’entreprise, ce sont tous les éléments qui constituent l’identité d’une entreprise : c’est-à-dire tous les traits singuliers qui font que cette entreprise se distingue de ses concurrents et tout ce qui fait que travailler là est différent d’ailleurs. Participent à cette culture : l’histoire de l’entreprise, sa « raison d’être », son management, la personnalité de son dirigeant, les valeurs défendues, etc.
Au-delà des consignes et des process, clairement énoncés, les employés ne cessent de prendre des décisions comportementales ou opérationnelles : j’ai observé un dysfonctionnement qui ne relève pas directement de ma mission, j’en parle ou je me tais ? j’ai une idée innovante, est-ce que je peux pousser la porte de mon N+1, ou est-ce peine perdue ? En un mot, la culture d’entreprise me guide lorsque le PDG n’est pas à côté de moi (ce qui est le cas la majorité du temps). Tout ce qui se comprend entre les lignes ou à demi-mots et qui permet de fonctionner au quotidien participe à la culture d’entreprise.
La culture d’entreprise, pourquoi c’est important ?
Quand la culture d’entreprise est affirmée, lisible et positive, les collaborateurs peuvent se mettre plus facilement « en phase » avec les objectifs. La culture d’entreprise fonctionne à la fois comme un ciment d’équipe, un stimulant et un code. Elle permet d’intérioriser les comportements recevables et ceux qui sont proscrits. Ce référentiel implicite simplifie la communication. Ce qui en termes d’organisation génère davantage de fluidité, donc de productivité. En termes de ressources humaines, c’est ce qui fédère, ce qui attire, ce qui retient. Une entreprise dont la culture est attractive fidélise ses collaborateurs, valorise sa marque employeur et se positionne plus favorablement dans la chasse aux talents.
Une culture d’entreprise forte s’avère également bénéfique sur le plan commercial. Ce qui est solidement ancré en interne, finit toujours par transparaître en externe. Ainsi, Decathlon légitime son image de champion des sports de loisirs et de détente lorsqu’il décroche la 2e place du palmarès Best Workplaces des « entreprises où il fait bon travailler ». Quand ses salariés, tous passionnés de sport, disent publiquement apprécier l’esprit d’équipe qui est prôné dans l’entreprise, mais également l’encouragement à la prise d’initiatives et aux évolutions de carrière, cela crédibilise l’image d’expertise et de bienveillance que la chaîne entend se donner.
La culture d’entreprise, comment la développer ?
En tenant compte de l’histoire de la société, de sa raison d’être, de la vision et du style de ses dirigeants, voici trois axes sur lesquels travailler pour renforcer sa culture d’entreprise :
Les valeurs. Les principes qui animent la vision du dirigeant doivent être explicites et portés par tous, en premier lieu par l’encadrement. Les engagements pris par la société (parrainages, soutien d’une cause citoyenne, etc.) lorsqu’ils sont cohérents avec la raison sociale contribuent aussi à renforcer la culture d’entreprise.
Les opportunités. Ou comment les employés peuvent évoluer dans leurs fonctions et s’épanouir : clarté dans la définition des postes, niveau d’autonomie et de responsabilisation, possibilités d’évolution de carrière, formation continue, mode de communication interne et écoute constituent les ingrédients qui concrétisent la culture d’une entreprise.
La reconnaissance. C’est le point capital car sans reconnaissance la culture d’entreprise ne sera qu’un discours managérial de plus et ne sera pas réellement portée par les salariés. La première étape est de savoir féliciter les collaborateurs et les équipes qui font du bon travail. La seconde est de faire en sorte que les efforts ainsi que les résultats obtenus se concrétisent en avantages pécuniaires. Les entreprises disposent d’une gamme d’outils de gratification dont elles doivent apprendre à jouer : salaires, primes individuelles et/ou collectives, épargne salariale, dispositifs d’intéressement ou de participation aux résultats.
