Avantages sociaux en entreprise : quels sont les leviers pour attirer les talents dans une TPE-PME ?

Il existe de nombreux avantages sociaux permettant d’attirer les talents dans une entreprise. Le salaire est important, mais il ne fait pas tout. Les autres rémunérations, directes ou indirectes, pèsent aussi dans l’attractivité d’une entreprise. Les salariés se montrent également sensibles à certains avantages en nature. Tour d’horizon des avantages sociaux pouvant être mise en place dans une TPE-PME. 

avantages salariés

Comment attirer les talents dans une TPE-PME ? 

Le salaire reste le repère numéro 1 des salariés pour évaluer l’attractivité d’un emploi. Mais il n’est plus l’unique argument pour séduire, convaincre, attirer et fidéliser les talents des TPE-PME

Pour attirer les talents, l’entreprise doit aussi raisonner en rémunération globale. Les spécialistes des ressources humaines parlent d’avantages sociaux ou de « package social » : un lot qui regroupe l’ensemble des avantages financiers et extra-financiers que peuvent proposer les employeurs.

Les avantages sociaux en nature : les petits « plus » qui comptent dans une TPE-PME 

Les avantages sociaux en sociaux en nature rassemblent des dispositifs ou attributs proposés par le chef d’entreprise à ses employés. Cela peut comprendre :

  • Le chèque repas. Ce titre de paiement permet au salarié qui n’a pas accès à un restaurant d’entreprise d’acheter des repas auprès de restaurants ou de commerces alimentaires. 
  • Le chèque cadeau. Il prend la forme d'un bon d'achat offert par l'entreprise à ses salariés. Le chèque cadeau permet aux collaborateurs d'effectuer des achats auprès de différentes enseignes. 
  • Le chèque vacances. Sur le même principe, ce titre de paiement permet au salarié de régler des frais induits par les vacances (hébergements, transports, activités culturelles ou sportives, etc.)
  • Les autres chèques. Les chèques cadeaux ne sont pas soumis à cotisations sociales (dans la limite de 169 € par an, en 2019). Les chèques emploi service universel (Cesu) destinés à financer des aides à la personne (garde d’enfants, de personnes dépendantes, etc) sont exonérés des charge sociales, CSG et CRDS  .
  • La prise en charge des frais de transport. Les dépenses engagées par le salarié pour se rendre sur son lieu de travail peuvent être remboursées à hauteur de 50 % par l’employeur (sur justificatifs) et sont exonérées de charges sociales et fiscales pour l’employeur.
  • La mise à disposition gratuite de vélos. L’entreprise peut réduire du montant de son impôt sur les sociétés les frais générés par cette mise à disposition (dans la limite de 25 % des frais engagés).
  • Le smartphone ou la tablette tactile. Appréciés des salariés, ces équipements confortent une culture d’entreprise ancrée dans les nouvelles technologies.
  • Le véhicule de fonction. Généralement réservé aux cadres itinérants, il doit faire l’objet d’un avenant dans le contrat de travail. Avantageux fiscalement, il représente surtout une valeur de reconnaissance statutaire.


La protection sociale du salarié prise en charge par l’entreprise 

La complémentaire santé rentre aussi dans la catégorie des avantages sociaux pouvant être mis en place en entreprise. Depuis 2016, les employeurs ont l’obligation de proposer une couverture santé collective à leurs salariés et de participer à son financement au minimum à hauteur de 50%. Les cotisations de l’entreprise sont déductibles du bénéfice imposable. L’employeur garde la liberté du choix de l’organisme assureur et des garanties du contrat. Investir dans une bonne mutuelle, qui va au-delà des minima, est un « plus » social. Car en limitant les dépenses de santé des salariés et de leur famille, l’entreprise sécurise leurs revenus.

Le développement permanent des compétences, un avantage social « immatériel » 

Une entreprise dotée d’un système de formation continue performant maintient, voire développe, l’employabilité de ses salariés. Elle assure aussi sa propre capacité à s’adapter et à innover sur son marché. En mettant l’acquisition des compétences au cœur de sa politique, une entreprise peut se positionner en « organisation apprenante ». Un avantage social « immatériel » apprécié.

L’épargne salariale : avantage social pour booster votre marque employeur 

Quand l’entreprise est profitable, l’épargne salariale permet de verser aux salariés des compléments de rémunération, dans des conditions fiscales et sociales attractives pour les bénéficiaires comme pour l’entreprise. 
Une épargne salariale pour TPE-PME contribue à consolider votre marque employeur auprès des meilleurs candidats car :

  • elle peut permettre d’augmenter leur future rémunération globale sans alourdir leur impôt sur le revenu ;
  • elle leur envoie le signal que votre entreprise est prête à partager avec eux le fruit des efforts collectifs.

En tant qu’employeur vous agissez sur l’épargne salariale par :

  • l’intéressement : avec ce dispositif facultatif d’épargne salariale, vous associez les primes à des objectifs précis, liés aux performances et aux résultats réalisés au sein de l’entreprise. L’intéressement est un outil de management efficace, adaptable à des profils d’entreprises très variés.
  • la participation : obligatoire pour les entreprises de 50 salariés et plus, elle peut aussi être mise en place avantageusement dans de plus petites entreprises. La prime de participation permet de verser à tous les salariés une part des bénéfices.
  • l’abondement : il s’agit du versement complémentaire que l’entreprise peut choisir d’effectuer pour amplifier (jusqu’à 300 %) les versements des salariés sur leur Plan d’épargne entreprise (PEE ou PEI) ou leur Plan d’épargne retraite entreprise collectif (ex PERCO ou PERCOI). L’abondement est modulable annuellement en fonction des possibilités de l’entreprise.

Votre stratégie, pour attirer vos futurs collaborateurs ainsi que pour motiver ceux qui travaillent déjà avec vous, peut se construire, pas à pas, dès aujourd’hui ! 

 

Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consultez notre guide sur l'épargne salariale :